On a diagnostiqué un cancer des ovaires chez ma femme en octobre 2012. J’ai parlé à un ami des défis que cette situation me posait. Alors que nous parlions, il m’a gentiment exprimé que cette difficulté est la croix que je dois porter. « Porter sa croix » signifie vivre avec une maladie, un enfant handicapé, des problèmes financiers ou avec n’importe quelle circonstance difficile de la vie. Mais quand Jésus nous dit de porter notre propre croix, fait-il référence aux fardeaux de la vie ?

Jésus a imposé ces trois conditions à celui qui veut devenir son disciple : « [Qu’]il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive » (Lu 9.23). Un croyant doit « [renoncer] à lui-même » et dire non à sa volonté propre, à l’égocentrisme, à l’autosuffisance, à l’indépendance, à l’exaltation de soi et à ses ambitions et intérêts personnels.

La croix était un instrument de mort. Un homme condamné qui portait sa croix jusqu’à son lieu d’exécution perdait tout intérêt pour les choses de ce monde. « Se [charger] chaque jour de sa croix », c’est mourir au péché. C’est un appel à redéfinir ses priorités.

Le commandement contient aussi un autre aspect : « [qu’]il me suive ». Jésus nous a dit d’obéir à ses commandements, mais il nous a aussi dit de le suivre. Suivre Jésus signifie marcher de près derrière lui, aller où il va et faire ce qu’il fait. Cela implique de faire de sa volonté notre volonté, de ne pas former notre propre chemin mais de poser nos pieds dans les traces de Jésus. Et ses empreintes nous mèneront jusqu’au mont du Calvaire.

Vous pouvez professer être un chrétien, mais si vous ne portez pas votre croix et que vous ne suivez pas Jésus, vous n’êtes pas son disciple (14.27). Un croyant en Jésus doit renoncer à lui- même, mourir au péché et courir vers le Sauveur !