Nous avions un souper de groupe suivi de témoignages sur un Dieu qui aime assez son peuple pour lui transmettre ses rêves. Nous avons entendu parler d’un complexe d’appartements pour mères célibataires, d’une grange aménagée pour les mariages et de terrains de camping chrétiens, de la fondation d’une nouvelle église locale. Le point commun entre ces réalisations était le désir de voir le nom de Dieu devenir grand grâce à chaque pas de foi.

Ayant du mal à croire en un Dieu qui ne peut être vu, d’écouter une voix qui ne peut être enregistrée et de suivre une main qui ne peut être touchée, nous pouvons ne faire de la foi rien de plus qu’une compilation de termes froids alors que nous nous installons confortablement dans une vie prévisible. La foi est plus qu’une connaissance ou un sujet de conversation. Elle doit être mise en pratique.

Considérez le temple de la renommée de la foi dans Hébreux 11. Ils ont construit, conçu, offert, promis, béni, parlé, refusé, choisi, laissé, quitté, renversé, gouverné, reçu, fermé, trempé et souffert, ils se sont échappés et sont morts. Renonçant à leur sécurité, ceux qui ont réellement cru en Dieu ont avancé de façon incroyable, suivant Dieu jusqu’à des endroits éloignés où il n’y avait ni sécurité ni confort.

Quitter le connu pour entrer dans l’inconnu n’est pas facile. Certains jours, c’est carrément effrayant. L’Écriture ne nous expose pas la raison exacte derrière la franchise de Joseph lorsqu’il a communiqué son rêve venu de Dieu. On nous fait seulement part du résultat : le rejet, l’isolement et l’injustice. Mais pour Joseph, et pour nous, le coût de la foi n’est rien comparé à l’accomplissement de la promesse de Dieu (Ge 46.5-7 ; Jos 24.32 ; Ps 105.19).

Croire à ce que Dieu a dit ne nous garantit pas un parcours facile. Mais cela nous offre une place aux premières loges pour voir Dieu à l’oeuvre. Car « celui qui a commencé en vous cette bonne euvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus-Christ » (Ph 1.6).