Le grand missionnaire Adoniram Judson a perdu la foi alors qu’il était à l’université et qu’il a adhéré à la vision de Jacob Eames, un déiste qui croyait que Dieu n’intervient jamais dans notre vie. Lors d’un voyage, Judson séjourne dans une auberge de village, dans la chambre à côté d’un homme mourant. Les gémissements de l’homme gardent Judson éveillé et il se met à penser à la mort. Est-il prêt à rencontrer Dieu ? Le lendemain matin, Judson apprend que l’homme est mort. Il demande à l’aubergiste s’il connaît l’identité du défunt. « Oh ! oui. Un jeune homme de l’université de Providence. Son nom était Eames… Jacob Eames. »

Judson est ébranlé. Il réalise que le déisme avait laissé tomber Eames, tout comme il le laisserait tomber au moment de sa mort. Le temps des jeux de réflexion était terminé. Il devait vivre pour celui qui avait vaincu la mort.

Personne n’aime penser à la mort. Mais si nous n’en parlons pas, nous n’aurons rien à dire lorsque nous parlerons de Jésus. Hébreux 2.14,15 nous explique que Jésus est venu pour vaincre la mort. Il s’est fait homme « afin que, par la mort, il rende impuissant celui qui avait la puissance de la mort, c’est-à-dire le diable ; ainsi il délivre tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie retenus dans la servitude ».

Si vous n’avez jamais eu peur de mourir, il est peu probable que vous ayez donné votre vie à Jésus. Pourquoi le feriez-vous ? Vous n’êtes pas préoccupé par le problème qu’il est venu résoudre. Mais si la pensée de la mort vous a déjà tracassé, et que vous avez réalisé que c’est l’intruse démoniaque qui est venue vous détruire, alors il est probable que vous sachiez déjà que votre espérance se trouve en Jésus seul. Personne d’autre n’a déjà prétendu avoir vaincu la mort pour vous. « Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ ! » (1 Co 15.57.)