Ayant hérité de la tâche de nous occuper du jardin de ma mère pendant son absence, mes enfants et moi nous sommes dirigés vers sa cour arrière en anticipant une jungle. En sortant par la terrasse, nous avons été accueillis par une couche de légumes en désordre alors que quelques vrilles de haricots verts ressortaient comme des épis hors d’une rangée autrement ordonnée. Pendant que nous travaillions, mon fils nous a expliqué la nécessité de replacer les vrilles rebelles sur les tiges. Si les haricots en croissance n’ont pas de support, leur poids fera tomber les tiges par terre où elles deviendront plus vulnérables aux ravageurs, et leur produit s’abîmera.

Dans Jean 15.5 Jésus nous dit : « Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. » Il est évident que Jésus est notre source parfaitement suffisante de vie, et que chaque fruit que nous produisons vient de lui. Toutefois, il nous demande de développer des relations avec les autres, lorsqu’il nous inclut dans la structure de son corps, l’Église. Nous n’avons pas été créés pour nous développer spirituellement par nous-mêmes. Il nous a faits pour que nous soyons reliés à quelque chose d’autre que nous-mêmes (v. 4).

Bien que notre dépendance envers la Parole et le Saint-Esprit ne doive pas être remplacée par une dépendance envers les gens, Dieu place des personnes dans notre vie pour former une structure de support pour notre croissance spirituelle. Jésus nous a montré que faire des disciples s’effectue dans un contexte de relations.

Il n’est pas facile de devenir assez humble pour apprendre des autres, peu importe si l’instruction vient d’un frère ou d’un dirigeant au-dessus de nous (Ph 2.3 ; 1 Th 5.11). Mais plus nous restons liés aux autres croyants, plus nos occasions de porter beaucoup de fruit augmentent.