Lors d’une visite à une amie à Marseille, en France, nous nous sommes arrêtées à une vieille église. Je me suis régalée des sols de pierre froids, des magnifiques murs anciens et de l’odeur des bancs de bois moisis. Construit dans un mur et presque cachée à ma vue se trouvait le confessionnal. Il n’était assez grand que pour laisser une seule personne entrer de chaque côté d’une latte de bois. Mon amie a fait remarquer à voix basse que la confession de nos péchés les uns aux autres est un acte qui semble avoir disparu au sein de nombreuses Églises modernes. Cela m’a poussée non seulement à confesser mes péchés à Dieu, mais aussi aux autres.

Le livre du Lévitique décrit en détail comment les Israélites pouvaient être réconciliés avec Dieu au moyen de la confession et de l’expiation des péchés par un sacrificateur, agissant au nom du peuple de Dieu. Lévitique 16.7‑10 nous parle du bouc émissaire, terme qui, à notre époque, fait référence à quelqu’un qui est mis à l’écart pour faute ou punition injuste. Cependant, aux temps anciens d’Israël, le sacrificateur choisissait deux boucs dont l’un devenait un sacrifice pour les péchés par l’effusion de son sang et l’autre devenait le bouc émissaire. On mettait sur le bouc toute la désobéissance et les actions honteuses du peuple, puis on le chassait dans le désert (v. 5,21,22). Le peuple était ainsi purifié et son péché expié (v. 10).

Confesser nos manquements à Dieu, qui est « miséricordieux et compatissant, lent à la colère et plein de bonté », est essentiel (Ps 145.8). Mais on nous demande aussi de confesser nos péchés les uns aux autres (Ja 5.16).

Aujourd’hui, lorsque je commets un péché, j’ai un vif désir de le confesser à Dieu et aux frères et soeurs dans la foi que je connais et en qui j’ai confiance. Avec amour, ils m’aident à combattre mon péché, prient pour moi, et portent mon attention sur Dieu et sur son pardon.