En 2006, Trevor Thompson a interrogé 1 003 adultes pour déterminer ce qui suit : lorsqu’ils se trouvent dans la file d’attente d’un bureau ou d’un magasin, les gens perdent leur sang‑froid en moyenne après 17 minutes. Lorsqu’ils sont mis en attente durant un appel téléphonique, la plupart des gens perdent patience après 9 minutes. Les femmes perdent patience après 18 minutes dans une file d’attente. Et les hommes après 15 minutes. Les gens ayant fait des études universitaires et ceux ayant un revenu plus élevé perdent patience plus rapidement que ceux ayant un revenu et une éducation moins élevés.

Bien que les croyants de son époque étaient probablement victimes de mauvais traitements de la part des riches (ou ils enviaient leurs richesses), Jacques les exhorte à ne pas perdre patience (Ja 5.1‑7). Ils étaient sans doute fatigués et las à cause des épreuves qu’ils enduraient, mais il leur a dit de prendre courage et d’être patients (v. 7). Ce genre de patience ne se formerait que dans l’épreuve de l’inconfort, de la douleur et de la souffrance. Ils étaient appelés à vivre dans l’espérance jusqu’à ce que Jésus revienne et éradique l’injustice dans le monde.

Jacques utilise une illustration agricole pour les aider à comprendre ce qu’il leur demandait de faire. Le fermier était dépendant de Dieu et attendait qu’il envoie la pluie afin qu’il puisse cultiver et récolter les précieux fruits. Ainsi, ces croyants, comme Job, devaient attendre et avoir confiance que Dieu résoudrait le mystère de leur souffrance. Jacques a écrit : « [Nous] disons bienheureux ceux qui ont souffert patiemment » (v. 11).

Nous sommes aussi appelés à être patients. Si nous lisons la Parole de Dieu, demeurons dans son amour, ralentissons intentionnellement et vivons avec la pensée de l’éternité (Ro 15.4 ; 2 Th 3.5 ; Hé 10.34‑37), nous croîtrons dans cette vertu. Et nous pourrons apprendre à réagir de plus en plus comme Jésus (1 Pi 2.23).