Mes amis, il est temps pour moi de vous révéler qui je suis réellement. Moi, Sheridan Voysey, je le suis. Je suis le Christ, le Messie, le Fils du Dieu vivant.

En vérité, en vérité, je vous le dis, moi, Sheridan Voysey, je ne peux rien faire de moi‑même. Je ne fais que ce que je vois faire au Père ; et tout ce que le Père fait, je le fais aussi pareillement. Comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, ainsi je donne la vie à qui je veux. Le Père ne juge personne, mais il m’a remis tout jugement, afin que tous m’honorent moi, Sheridan Voysey, comme ils honorent le Père.

Êtes‑vous prêt à me lapider maintenant ?

Je ne suis certainement pas le Messie. J’ai simplement paraphrasé Jean 5.19‑23 pour faire remarquer quelque chose : nous pouvons perdre de vue l’audace de ce que Jésus a déclaré de lui‑même. Pour ses contemporains, en particulier les chefs religieux de l’époque, Jésus n’était qu’un homme originaire d’un petit village du nord d’Israël. Mais ce villageois affirmait avoir l’autorité de briser les lois religieuses (Jn 5.8‑10), suivre la volonté de Dieu parfaitement (v. 19), avoir une connaissance divine personnelle (v. 20), être la source de vie (v. 21) et le juge ultime (v. 22), et être digne du même honneur que Dieu (v. 23). Ainsi que les autorités juives le comprenaient, Jésus se faisait égal au Père (v. 18). Comment ose‑t‑il ? pensaient‑ils.

Certaines sectes religieuses de notre temps prétendent que la Bible est leur source d’autorité, mais nient la divinité de Jésus. Soyons clairs : un homme juif ne prononcerait les paroles de Jésus que s’il était fou ou s’il avait raison. Ces paroles sont divines.

Contrairement à moi, la vie sans péché et remplie de miracles de Jésus, et sa résurrection des morts justifient son audace. Il était, et il est Dieu fait chair.