L’année dernière, pendant que ma femme et moi visitions le British Museum, nous avons croisé dans la galerie assyrienne un groupe de personnes en train d’écouter un homme qui semblait être le guide du musée. « Voici l’Obélisque noir », a‑t‑il dit, en montrant une statue. « Le triomphe de Shalmaneser III au IXe siècle av. J.‑C. y est consigné. Ce dirigeant est mentionné dans 2 Rois chapitre 8, et si vous regardez de près, juste ici, vous verrez une gravure d’Israélites lui payant le tribut ».

Intrigués, nous avons suivi le groupe dans une salle où étaient exposées des pierres gravées de scènes de batailles. « Ces panneaux ont décoré les murs du palais du roi Sennacherib à Ninive », a continué l’homme. « Ils dépeignent sa capture de Lakis en Juda en 701 av. J.‑C., qui est décrit dans 2 Rois, 2 Chroniques et Ésaïe. Ces panneaux ont causé un émoi lorsqu’ils ont été découverts en 1847, puisqu’ils étaient la première confirmation archéologique d’un événement consigné dans la Bible. »

En désignant le cylindre de Nabonide, il a dit : « Nabonide était le père du roi Belshazzar qui est mentionné dans le livre de Daniel. Les érudits laïques croyaient que Belshazzar était un mythe jusqu’à ce que le cylindre soit découvert dans le sud de l’Irak en 1854. »

Il s’est avéré que le petit groupe que nous avions rejoint ne faisait pas partie d’une visite guidée, mais était un groupe d’Église, et que le « guide » était un des plus grands archéologues du monde. Alors que ma femme et moi quittions le musée, nous nous sommes demandé quels autres « mythes bibliques » attendaient d’être établis comme vrais par d’autres découvertes archéologiques.

« Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre » a écrit Paul (2 Ti 3.16). Et, comme les archéologues le découvrent, toute l’Écriture est entièrement digne de confiance.