En Indonésie, des scientifiques ont découvert les restes d’un ancien peuple dont les membres, au fil des ans, ont rétréci dû à ce qu’ils appellent le « nanisme insulaire ». Les chercheurs les ont surnommés hobbit. Bien que les hobbits soient des créatures fictives, nous sommes naturellement curieux de découvrir ce qui a causé le rétrécissement de ces êtres humains.

L’auteur d’Hébreux a écrit ses paroles à une communauté de croyants qui éprouvaient beaucoup de douleur et de difficultés, mais dont la foi ne s’amenuisait pas. Malgré les terribles « souffrances » qu’ils connaissaient, ils sont restés fidèles à leur foi en Dieu (Hé 10.32). L’auteur nous présente une litanie des dures épreuves qu’ils ont traversées : « [D’une] part, exposés comme en spectacle aux opprobres et aux afflictions, et de l’autre, vous associant à ceux dont la position était la même » (v. 33). Beaucoup avaient été tués. Beaucoup ont été jetés en prison. Beaucoup se sont fait arracher leurs biens et leurs moyens de subsistance. Ils « [savaient qu’ils avaient] des biens meilleurs » qui les attendaient, et ils enduraient une persécution temporaire même s’ils préféraient les joies de la vie éternelle (v. 34).

Mais comme nous le savons bien, la douleur épuise l’âme. Au fil des ans, le corps et l’esprit se lassent. Le poids des déceptions continue de peser lourd sur nos épaules, surtout lorsque Dieu tarde à nous secourir ou lorsque ses promesses nous semblent vides. À ceux de nous qui endurent ces épreuves, Hébreux nous encourage ainsi : « N’abandonnez donc pas votre assurance », dit l’auteur. « Car vous avez besoin de persévérance » (v. 35,36).

La lassitude et le doute font partie des difficultés humaines. Mais si nous gardons la promesse et la joie de Dieu dans notre coeur, nous affirmons ne pas être de ceux « qui se retirent ». Notre foi ne s’amenuise pas. Nous sommes plutôt de ceux qui croient en celui qui sauve (v. 39).