Après avoir été témoin de la communion chaleureuse des croyants en Jésus, l’écrivain grec non croyant Lucien (120‑200 apr. J.‑C.) a réagi ainsi : « On ne saurait croire leur empressement en de pareilles occurrences : pour tout dire, en un mot, rien ne leur coûte. Leur premier législateur [Jésus] leur a encore persuadé qu’ils sont tous frères. » Environ à la même époque, Tertullien a affirmé : « Mais c’est surtout cette pratique de la charité qui, aux yeux de quelques‑uns, nous imprime une marque spéciale. ” Voyez, dit‑on, comme ils s’aiment les uns les autres, voyez, dit‑on, comme ils sont prêts à mourir les uns pour les autres ” »

Selon l’apôtre Paul, ce type d’amour n’est pas le fruit de l’activité humaine ni de l’effort. C’est le Saint‑Esprit qui le produit, le développe et le dynamise surnaturellement. Paul a classé l’amour en premier, puisque c’est la caractéristique la plus importante de laquelle tous les autres attributs devraient découler (Ga 5.22).

Nous ne pouvons nous aimer les uns les autres comme Jésus nous a aimés, par des efforts purement humains (Jn 13.34) ; nous avons besoin du Saint‑Esprit pour nous donner de la puissance et nous rendre capables d’aimer (14.15‑17). Si nous marchons en harmonie avec le Saint‑Esprit, il nous rend capables de nous servir les uns les autres (Ga 5.13), d’accomplir la loi de l’amour (v. 14‑16), de démontrer de l’amour de façon tangible et de faire des autres notre priorité.

Lorsque le Saint‑Esprit est à l’oeuvre dans notre vie, il crée en nous la capacité croissante de nous percevoir en tant que frères et soeurs (1 Th 4.9,10). Si nous marchons en harmonie avec lui, il remplira nos coeurs de l’amour de Dieu. Nous n’aurons d’autres choix que d’être charitables envers les indigents, de répondre aux besoins matériels de notre prochain et de ne faire qu’un de coeur et d’esprit avec les autres croyants (Ac 4.31‑35).