Une femme s’est livrée à un nouveau passe‑temps. L’activité elle‑même était saine, mais cette femme et mère dévouée n’a pas tardé à négliger sa famille et ses amis, et même sa marche avec Dieu.

La femme de son pasteur, une amie, lui a exprimé sa désapprobation envers son comportement. Mais au lieu de lui parler directement, elle a demandé à un ami de transmettre son message de condamnation à sa place. La femme en question s’est sentie humiliée et victime d’un jugement blessant, et elle a quitté l’Église.

Comment l’Écriture aurait‑elle pu aider à faire évoluer la situation différemment ? Lévitique 19.17 nous rappelle d’« [avoir] soin de reprendre [son] prochain ». La femme s’était engagée dans un loisir inoffensif, mais qui l’avait conduite sur le chemin de l’irresponsabilité. À ce point, l’activité n’« [édifiait] » plus (1 Co 10.23). Son nouveau passe‑temps l’avait amenée à se concentrer davantage sur son « propre intérêt » que sur « celui d’autrui » (v. 24).

La femme du pasteur a eu l’occasion de lui montrer son amour et de la restaurer par un esprit de douceur (Lé 19.18 ; Ga 6.1), mais elle ne l’a pas fait. Bien qu’il ait été possible que la femme prodigue rejette sa réprimande (Pr 1.25), la femme du pasteur (ou n’importe qui d’autre) aurait tout de même pu adopter une approche biblique bienveillante. En fait, si elle avait simplement eu une conversation privée avec son amie égarée plutôt que de solliciter un tiers pour transmettre son message blessant, son amie n’aurait peut‑être pas mis fin à sa relation ni quitté l’Église (Pr 16.28).

Comment pouvons‑nous faire remarquer aux autres leurs péchés de façon plus appropriée ? Il est essentiel que les gens sachent que nous les aimons véritablement, même lorsque nous tentons de les aider à se détourner de la mauvaise voie.