France nouvelle, le journal du Parti communiste français, a fait cette déclaration après la mort de Staline : « Le coeur de Staline […] a cessé de battre, mais le stalinisme vit. Il est immortel […] À Staline, à tout jamais nous resterons fidèles. Les communistes s’efforceront de mériter, par leur dévouement inlassable à la cause sacrée de la classe ouvrière, […] le titre d’honneur de stalinien. Gloire éternelle au grand Staline. »

Ce panégyrique démontre que même les communistes adorent quelque chose. S’ils ne veulent pas servir Dieu, ils se feront un dieu avec ce qu’ils ont sous la main. Mais leur dieu est mort. Leur situation semblait désespérée. Pour des gens qui proclamaient fièrement croire en la science, ils ont tardé à constater l’évidence.

L’Histoire regorge de gens qui ont été trop facilement impressionnés par leur propre succès. Le roi de Tyr était si riche et sage qu’il a déclaré : « Je suis Dieu, je suis assis sur le siège de Dieu, au sein des mers ! » (Éz 28.2.) Dieu a répondu que son trône serait le lieu de sa mort. Une armée étrangère viendrait le précipiter « dans la fosse, et [il mourra] comme ceux qui tombent percés de coups, au milieu des mers. En face de ton meurtrier, diras-tu : Je suis Dieu ? » (v. 8,9.)

De même, lorsque le roi de Babylone s’est vanté de sa puissance militaire, Dieu a déclaré que toute son armée serait exterminée (Jé 51.3). Dieu renversera tous les dieux jusqu’à ce que les gens réalisent qu’elles « [les idoles] sont une chose de néant » et que « [celui] qui est la part de Jacob n’est pas comme elles […] L’Éternel des armées est son nom » (v. 18,19).

Vous adorerez certainement quelqu’un. Ne vous contentez pas d’un simple mortel. Il n’y en a qu’un qui est digne de votre adoration, et vous connaissez déjà son nom.