En Afrique de l’Est, j’ai appris qu’il en faut peu pour être efficace. Par exemple, mes collègues et moi sommes capables de nourrir 20 enfants ougandais pour beaucoup moins d’argent que ce qu’il faut pour nourrir 20 enfants aux États-Unis.

J’aime échanger des sourires avec les femmes et les enfants que nous servons dans la région subsaharienne. Quand je pense à toute la joie que j’éprouve en aidant les autres, je ne peux m’empêcher de reconnaître la raison pourquoi j’en ai tant à partager. Je peux pourvoir aux besoins des Ougandais grâce aux sacrifices que plusieurs personnes ont faits.

Puisque Dieu pourvoit à mes besoins, selon 2 Corinthiens 9.8, j’ai tout ce dont j’ai besoin et même en abondance afin d’en donner aux autres. Paul ajoute que « [celui] [Dieu] qui fournit de la semence au semeur, et du pain pour sa nourriture vous fournira et vous multipliera la semence, et il augmentera les fruits de votre justice » (v. 10). Ces deux versets appliquent le principe de « récolter ce que l’on sème » à la générosité. Tout comme le fait de semer selon la justice donne une récolte de miséricorde (Os 10.12), et le fait de semer la paix produit une récolte de fruits de justice (Ja 3.18), si vous semez la générosité, vous la récolterez aussi.

Les dons sont des choses que Dieu multiplie. Il donne beaucoup en retour de la gentillesse et de la générosité. Contrairement à notre économie et au marché boursier, le marché de « dons » de Dieu rapporte beaucoup d’intérêts.

N’oubliez pas de mettre en pratique Galates 6.9,10 : « Ne nous lassons pas de faire le bien ; car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous relâchons pas. Ainsi donc, pendant que nous en avons l’occasion, pratiquons le bien envers tous, et surtout envers les frères en la foi. »