Les influences ne sont pas toutes les mêmes. Un morceau de charbon et un diamant diffèrent largement en ce qui concerne leur composition et leur valeur, même si les deux contiennent du carbone. Les résidus noirs du charbon laissent une marque sur tout ce qu’ils touchent. Le diamant, bien que plus dur et plus coûteux, ne transfère pas son éclat. Transportez un sac de charbon ou un sac de diamants et vous constaterez facilement qu’il n’y en a qu’un seul qui influence par sa proximité.

Le péché et la sainteté fonctionnent de la même façon. Les compromis laissent des résidus qui souillent tout ce qu’ils touchent. L’effet de la sainteté ne passe pas par un toucher physique. Son impact est visible lorsque nous comprenons bien les promesses de Dieu alors qu’il y a « encore de la semence dans les greniers » (Ag 2.19), et que nous plantons selon son but et non selon le nôtre. Réagissant au péché d’apathie, Aggée a établi un parallèle entre l’état inachevé du Temple et les décisions déterminantes que nous prenons. Nous ne pouvons devenir apathiques sans que nous en soyons affectés. Son influence mortelle sera visible dans notre attitude et nos actions (v. 13,14).

Au contraire, le fait d’aller à l’église et de s’associer à des gens qui sont forts dans leur foi ne rendra pas la nôtre encore plus passionnée (v. 12). Cela nécessite une réforme du coeur (Ro 2.28,29), une qui est premièrement enracinée dans notre identité et ensuite concrétisée par notre comportement (1 Pi 1.15,16).

Dieu ne rompt pas ses promesses, mais il se réjouit de nous voir mettre en pratique notre foi en lui. Lorsque nous nous engageons envers Jésus avec un amour qui devient visible par notre obéissance, nous serons touchés par sa présence. Lorsque nous haïssons le péché de l’apathie qui ternit les offrandes de notre vie, nous savons que « l’Éternel des armées est avec nous » (Ps 46.12).