Au début de ma marche avec le Seigneur, un ami m’a dit que, lorsque je comprendrais mieux à quel point je ne méritais pas la grâce de Jésus, je l’apprécierais davantage. Plusieurs années plus tard, je repense encore à son exhortation lorsque, à l’occasion, je cesse de reconnaître mes péchés et mon besoin désespéré d’un Sauveur et que je me demande si je n’aurais pas droit à un traitement spécial en raison de mes « bonnes oeuvres ».

Quand l’orgueil fait son apparition et que nos pensées s’égarent, l’Écriture nous rappelle que :
• « Nous sommes tous comme des impurs, et toute notre justice est comme un vêtement souillé » (És 64.6).
• « Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus vivants avec Christ (c’est par grâce que vous êtes sauvés) » (Ép 2.4,5).
• « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie » (v. 8,9).

L’apôtre Paul raconte qu’une « écharde dans la chair » l’a aidé à faire l’expérience profonde de la grâce de Dieu qui suffit. Il a écrit : « Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi. C’est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ ; car, quand je suis faible, c’est alors que je suis fort » (2 Co 12.8‑10).

Notre participation au travail du Seigneur ne nous aide pas à gagner le ciel, mais reflète sa grâce salvatrice et son travail dans notre vie « pour de bonnes oeuvres, que Dieu a préparées d’avance » (Ép 2.10).