Après avoir subi une chirurgie mineure au genou, je n’étais pas préparée à l’importance de la thérapie nécessaire pour retrouver mon amplitude de mouvement. Selon mon physiothérapeute, l’intervention chirurgicale avait causé un traumatisme à ma jambe, et mes muscles s’étaient affaiblis. Des années d’efforts physiques ont été réduites à néant en 20 minutes. Mais je devais m’engager dans le processus de guérison. Certains jours cela devenait fastidieux, et d’autres fois c’était carrément douloureux. Mais le choix était clair : soit je persévérais dans la douleur jusqu’à la guérison, soit je l’évitais et restais infirme pour le reste de mes jours.

Une blessure relationnelle n’est pas moins traumatisante. Un peu comme un muscle qui réagit à une chirurgie, les situations douloureuses nous laissent avec un sentiment d’impuissance et nous rendent incapables d’éprouver toute la gamme normale d’émotions. Que la blessure soit le résultat de nos propres erreurs ou des actions des autres, nous ne pouvons connaître la guérison sans la puissance de la croix. Dans notre quête de la restauration nous devons :
• Adopter la vision de Dieu en direction de quelque chose de meilleur que ce que nous connaissons actuellement en gardant notre regard sur Jésus (Hé 12.1,2 ; 2.9,10).
• Persévérer au milieu des situations douloureuses pendant que Jésus rend notre foi parfaite. Il nous en a donné l’exemple en se rendant volontairement à la croix (12.2,3 ; És 53.5).
• Avoir confiance en l’amour du Père, même lorsqu’il nous discipline et qu’il nous montre les choses que nous devons changer (Hé 12.5‑7 ; Ap 3.19).

Pendant que Dieu reconstruit notre vie, nous devons nous soumettre à son travail. Lui seul peut panser notre coeur brisé (És 61.1) si nous « [fortifions] […] nos mains languissantes et nos genoux affaiblis ; et [suivons] avec [nos] pieds des voies droites » (Hé 12.12,13). Il nous restaure si nous choisissons de prier et d’obéir.