Lucy Magnum faisait du bodyboard dans l’océan lorsqu’un requin a planté ses dents dans sa jambe. Ses parents se sont précipités vers elle et ont appliqué une pression sur sa jambe en attendant l’arrivée des ambulanciers. Lucy a dit avec raison : « Je déteste les requins. » Ses parents lui ont répondu gentiment que le requin n’avait fait que suivre son instinct. Lucy a réagi avec grâce en disant : « Je me fiche de ce que le requin m’a mordu. Je lui pardonne. »

Joseph aussi a été mordu, non par un requin, mais par ses frères. Leur pardonnerait-il ou chercherait-il à se venger ? Les frères de Joseph, croyant qu’il userait de représailles à cause de leurs offenses commises contre lui par le passé (Ge 37.18‑28), ont imploré son pardon (50.17). Joseph a pleuré, puis il les a rassurés en leur disant que tout ce qui était arrivé faisait partie du plan divin de Dieu pour sauver la vie à un peuple nombreux (v. 19,20 ; 45.5‑9). Il a aussi admis qu’il n’était pas à la place de Dieu pour agir en tant que juge. Ainsi, il n’avait aucun intérêt ni aucun droit à la vengeance contre ses frères. Même s’il n’a pas exactement dit ces paroles, Joseph a porté le fruit du pardon en usant de gentillesse alors qu’il parlait à ses frères et qu’il leur a promis de pourvoir à leurs besoins.

Il se peut qu’un jour des gens nous parlent d’un ton brusque. Mais nous ne devons pas les juger, ni nous réjouir de leur chute ou de leur mort (Pr 24,17), ni chercher à nous venger (Ro 12.19). On nous demande d’avoir comme principe de vie d’user d’un vrai pardon sans limites (Lu 6.37 ; 17.3,4). Une façon concrète de vivre selon ce principe de pardon, c’est de répondre aux besoins physiques de ceux qui nous font du mal (Pr 25.21,22).

En réalisant à quel point le pardon de Dieu est grand, il nous prépare à pardonner aux autres et à leur donner de bonnes choses.