L’Empire inca avait l’habitude de se livrer à des pratiques répugnantes, dont le sacrifice d’enfants. Chaque année, certaines familles cédaient leur enfant. On le célébrait et on lui donnait de l’alcool de maïs pour calmer sa peur. Puis, on le transportait au sommet d’une montagne et on l’assommait pour qu’il soit inconscient et qu’il ne ressente pas la douleur. On abandonnait là l’enfant qui finissait par mourir de froid. Il serait faux de croire que ces familles n’accordaient aucune valeur aux enfants. Bien au contraire, c’était une grave décision à prendre pour les parents. Ils croyaient simplement que c’était une exigence de leurs dieux.

Notre vision de Dieu fait vraiment toute la différence. Si vous présumez que Dieu est irascible et rancunier, vous n’aurez pas le courage d’aller vers lui avec la transparence d’un enfant. Si vous pensez qu’il est distant et indifférent, vous n’irez simplement pas du tout vers lui. Mais l’Écriture nous dit que si nous voulons savoir à quoi ressemble Dieu, nous devons commencer par écouter Jésus.

Cette vérité est illustrée lors de la transfiguration de Jésus lorsqu’il se trouvait sur une colline avec Pierre, Jacques et Jean. Tout à coup, les vêtements de Jésus « [deviennent] éblouissants et si parfaitement blancs que personne sur la terre ne peut produire une telle blancheur » (Mc 9.3 ; Semeur). Stupéfaits, les disciples voient Moïse et Élie apparaître et s’entretenir avec Jésus (v. 4).

Ne sachant pas quoi dire (mais éprouvant apparemment le besoin de parler), Pierre suggère qu’ils devraient dresser trois tentes, une pour Jésus et une pour chaque patriarche (v. 5). À ce moment-là, le ciel s’assombrit et la voix de Dieu retentit du sein des nuages : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé : écoutez-le ! » (v. 7.) Avant d’écouter Élie ou Moïse, écoutez Jésus.

Par Jésus, nous savons que Dieu est juste et compatissant, prêt à donner sa propre vie pour nous. Jésus-Christ, brillant d’un amour éclatant est notre meilleure image de Dieu.