Nous sommes bel et bien au moment merveilleux de l’année où toute notre attention se tourne vers les célébrations de la naissance de Jésus (Lu 2.1‑20). Notre monde n’est plus le même depuis cette nuit sacrée à Bethléhem il y a de cela fort longtemps.

Cependant, lorsque l’on chemine plus loin que la naissance de Jésus à Bethléhem et que l’on porte attention à ses années de ministère, les récits des Évangiles montrent clairement qu’il est né pour mourir. Il commence à parler de sa mort très tôt et il en refait mention à maintes reprises (Mc 8.31 ; Jn 2.19‑21).

Parfois, je me demande pourquoi ? Pourquoi Jésus devait-il mourir, et pourquoi aussi jeune qu’à l’âge de 33 ans ? N’aurait-il pas accompli tellement plus de choses s’il avait vécu encore quelques décennies et s’il était mort de causes naturelles ?

Imaginez toutes les maladies et les handicaps physiques qu’il aurait pu guérir ! Songez aux miracles stupéfiants qu’il aurait réalisés ! Pensez aux enseignements supplémentaires qu’il aurait prodigués et aux problèmes mondiaux qu’il aurait réglés s’il n’avait pas été brisé à « l’apogée » de sa vie !

Mais il n’en a pas été ainsi. Dieu avait quelque chose de mieux en tête. Jésus est mort au moment où il fallait qu’il meure pour que nous n’ayons pas à périr nous aussi. Il devait mourir pour ensuite ressusciter des morts et ainsi vaincre la mort. Il a volontairement donné sa vie afin que nous soyons réconciliés avec Dieu (Ro 5.8‑11).

Alors que nous nous remémorons et célébrons le miracle de la naissance de Jésus, rappelons-nous aussi qu’il est né pour mourir. Nous avions désespérément besoin que Jésus donne sa vie afin que nous vivions (6.4). L’apôtre Paul a résumé la situation de cette façon : « [Ainsi] donc, comme par une seule offense la condamnation a atteint tous les hommes, de même par un seul acte de justice la justification qui donne la vie s’étend à tous les hommes » (5.18).