Chaque mois, plus de 500 000 personnes recherchent « sens de la vie » sur Google. Pourquoi suis-je ici ? On y trouve des réponses allant de « Il n’y a pas de sens à la vie » à « Le sens de la vie c’est ce que tu en fais. » Examinons la signification de deux mots grecs signifiant « vie » dans le Nouveau Testament : psuché qui veut dire « naturel, la vie créée » ; et zoé qui veut dire la « vie éternelle et surnaturelle de Dieu ». Il est possible d’avoir la psuché mais non la zoé… ou d’être biologiquement vivant, mais spirituellement mort.

Dieu est une source abondante de vie spirituelle (Ge 2.7). Nous avons été créés afin que cette vie habite en nous comme l’eau remplit un puits ou comme Dieu occupe tout le Temple (voir 1 Co 6.19). Mais à cause de la rébellion de l’humanité (Ge 3.1-7), nous avons coupé court à cette source de vie. Notre coeur est marqué d’un espace vide, le puits a perdu sa source d’eau, le Temple a perdu son Dieu.

Mais de Galilée est sorti un homme plein de zoé (Jn 1.3,4). « [Moi], je suis venu afin [qu’elles] aient la vie », a-t-il dit à propos de sa mission (10.10). Pour celui qui croit en lui, il a promis que « des fleuves d’eau vive couleront de son sein » (7.38) et que Jésus et le Père viendront à lui, et feront leur demeure chez lui (14.23). Jésus est venu pour ramener les eaux dans le puits et Dieu dans le temple de notre coeur. Et avec la vie surnaturelle de Dieu qui est maintenant en nous, Dieu commence son travail en « [produisant] en [nous] le vouloir et le faire, selon son bon plaisir » (Ph 2.13). Il ne fait pas que de nous donner de l’énergie, mais il nous donne aussi une mission.

Quel est donc le sens de la vie ? Du point de vue chrétien, c’est de vivre avec Dieu, de posséder sa vie en nous et de le laisser la vivre par nous.