Un jour en me rendant au travail, j’ai eu une révélation. J’ai réalisé que les limites de vitesse sont établies afin de nous protéger et non pour entraver notre liberté ou prouver que nous sommes des hors-la-loi. Si je roule trop vite et que je perds le contrôle de ma voiture, je cours le risque de me blesser, ou la dame roulant vers moi, ou l’homme sur le trottoir. Les lois sur la circulation routière sont mises en place parce que la vie humaine est précieuse et qu’elle doit être protégée.

J’en suis venu à la même conclusion avec les dix commandements. Cette « loi de Moïse » était destinée à protéger des vies et à aider les gens à s’épanouir (De 6.24 ; 10.13 ; 12.28). On ne peut prospérer si notre vie est en danger (Ex 20.13), si nos biens ont été volés (v. 15), ou si on nous harcèle (v. 17). On ne peut prospérer en travaillant sans jamais faire de pauses (v. 8-11), en se vengeant par le meurtre (v. 13) ou en adorant d’autres dieux (v. 2-4).

Il n’est pas étonnant que Jésus ait dit qu’il n’est pas venu pour abolir la loi de Moïse (Mt 5.17). L’excès de vitesse, le vol, le meurtre et l’idolâtrie étaient tout aussi dévastateurs après la venue de Jésus, alors pourquoi enlever les « garde-fous » ? Il est venu pour accomplir la Loi pour lui donner un sens, pour restaurer ses intentions protectrices, et pour l’arracher des mains des enseignants religieux qui l’avaient dénaturée en la transformant en un système de mérite. C’est ce que Jésus énonce dans la suite du sermon sur la montagne (5.1 – 7.28).

Les prophètes de l’Ancien Testament ont parlé du jour où le Messie viendrait et où Dieu mettrait ses lois dans notre coeur et nous donnerait son Esprit (Jé 31.33 ; Éz 36.27). Ce Messie est venu ! Jésus nous présente les intentions protectrices de la loi de Dieu et nous donne, par son Esprit, la puissance nécessaire pour la mettre en pratique.