Quelle ironie que le célèbre chef Gordon Ramsay atteigne le point d’ébullition en un rien de temps. Si quelqu’un ne suit pas ses sages conseils sur l’utilisation de la sauge ou de la coriandre, il devient dingue. Ses emportements à l’émission Ramsay’s Kitchen Nightmares (Cauchemars en cuisine) sont légendaires. Les « assaisonnements » que Paul décrit dans Colossiens 3 seraient fort bénéfiques à Gordon.

Paul encourage ses lecteurs à faire « mourir ce qui, dans [leurs] membres, est terrestre » (v. 5). Parmi d’autres vertus mentionnées, l’ancien persécuteur de chrétiens souligne la patience. Il écrit ensuite : « Supportez-vous les uns les autres, et, si l’un a sujet de se plaindre de l’autre, pardonnez-vous réciproquement. De même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi » (v. 13).

Toutes les vertus divines découlent de l’amour. Et de quoi se compose l’amour ? « L’amour est patient, il est plein de bonté » (1 Co 13.4). Max Lucado a écrit : « Le mot grec utilisé pour la patience est de nature descriptive. Au figuré, il signifie “qui prend beaucoup de temps à bouillir”. Pensez à une casserole d’eau bouillante. Quel facteur détermine la vitesse du réchauffement de l’eau ? Les dimensions de la cuisinière ? Non. La casserole ? Les instruments ont peut-être une influence, mais le facteur principal c’est l’intensité du feu. L’eau bout rapidement à feu élevé. Elle bout lentement à feu bas. La patience “maintient le feu à basse température” » (de A Love Worth Giving (Un amour à partager)).

Quand notre patience chauffe « à feu doux », Paul dit que nous représentons une véritable recette d’amour « qui est le lien de la perfection » (Col 3.14).

Qu’est-ce qui vous fait perdre patience ? Pourquoi le fait de voir les autres à travers les yeux de Dieu nous aide-t-il à rester calme ?

Vivons patiemment, en démontrant aux autres notre nouvelle nature en Jésus et en devenant de plus en plus semblables à lui (v. 10).