La vie et les comptes bancaires d’Huguette Clark, l’héritière recluse d’une importante fortune provenant d’une mine de cuivre, ont été le sujet de bien des rumeurs et des intrigues. Même si elle possédait des manoirs, de somptueuses demeures ainsi que des appartements new-yorkais huppés, elle vivait dans une chambre d’hôpital, inscrite sous un faux nom. La dernière photo d’elle remonte aux années 30. Elle est morte en 2011, mais continue d’être un objet de fascination pour le public. Les curieux se demandent : Qu’a-t-elle fait de son immense fortune ?

Jésus nous pose à tous une question similaire. Que faisons-nous de notre trésor ? Comment exploiterons-nous toutes les ressources et les opportunités qu’il nous donne ? Certains trésors ne se tarissent jamais, d’autres s’envolent rapidement. Malheureusement, beaucoup d’entre nous travaillent uniquement pour ceux qui très bientôt ne vaudront plus rien. Jésus a comparé les trésors de la terre à ceux du ciel. La terre, explique-t-il, est le royaume du périssable « où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent » (Mt 6.19).

Le ciel, au contraire, est le royaume de ce qui dure éternellement, car Dieu y règne (v. 20). Ce royaume est parfait, rien ne s’y compare. Parler du ciel, c’est parler de Dieu et du monde tel qu’il l’avait créé et voulu au départ.

Lorsqu’il nous demande si notre trésor est sur la terre ou au ciel, Jésus cherche à savoir si nous désirons le monde que nous créons ou plutôt celui que lui seul peut créer. Notre trésor se trouve-t-il en Dieu, ou en quelque chose d’autre ?

Nous devons choisir, car là où est notre trésor, là aussi sera notre coeur, notre énergie et nos pensées (v. 21). La parole de Jésus est claire : « Nul ne peut servir deux maîtres » (v. 24).