Pendant plusieurs années, la prestigieuse université Yale des États-Unis a permis à ses étudiants de participer annuellement à la frénésie sexuelle de sept jours connue sous le nom de la semaine du sexe. On y présente « des exhibitions émoustillantes, des vedettes de films (porno) et des commanditaires de matériel de ce genre ». Toutefois, un groupe du campus appelé Étudiants pour un Yale meilleur a élevé sa voix pour remettre en question cette semaine, déclarant qu’elle découle d’une attitude qui pousse « à banaliser le sexe et à en être obsédé ». La publication de leurs inquiétudes sur un site Web, leurs articles dans le journal étudiant, et leurs discussions avec les dirigeants de Yale ont mené à l’abolition de la semaine du sexe en 2011.

Le roi David a malheureusement mené sa propre « semaine du sexe ». Dans 2 Samuel 11, il est excité à la vue d’une femme nue, épouse d’un autre homme (v. 2). Il s’en est vite enquis (v. 3) et l’a fait conduire à sa chambre royale où il a couché avec elle (v. 4). Plus tard, il a manigancé la mort de son époux dans le but de couvrir son péché.

Avoir des relations sexuelles en dehors du mariage, c’est la mort de la pureté et de la paix. Dans le Psaume 51, David est tourmenté par son péché. Honteux, il implore la miséricorde et le pardon de Dieu ainsi que sa purification (v. 3,4,9). L’assouvissement d’un plaisir interdit a laissé en lui une souillure amère, source de tourments (v. 2,11,12).

David savait que Dieu seul pouvait le purifier de ses péchés et créer en lui un coeur pur (v. 9,12). Par la grâce de Dieu, nous pouvons être purifiés, mais combien il est de loin préférable d’éviter la souffrance, la honte et la souillure de l’adultère en choisissant de rester pur. C’est une décision qui honore Dieu et démontre du respect et un amour sincère envers les autres, contrairement à la semaine du sexe.