Peu importe ce que je fais et avec qui je me trouve, je veux qu’on pense du bien de moi. J’ai tendance à vouloir plaire aux gens, surtout lorsqu’ils me donnent leur approbation. Je peux souvent déceler si je réponds aux attentes d’une personne par son regard ou le ton de sa voix. Mais par la grâce de Dieu, je me targue de dire que je ne suis plus dépendante des opinions de l’homme, puisque je crois que Dieu est plus fort que les tentations qui me guettent de plaire aux autres.

Soyons honnêtes, nous avons tous, en quelque sorte, de la difficulté à avoir plus confiance dans les encouragements invisibles et inaudibles de Dieu que dans les paroles et actions des autres.

Même l’avis des gens avec qui nous avons coupé les ponts ou avec qui nous n’avons pas eu d’interaction depuis longtemps peut nous inciter à croire aux paroles de l’homme plutôt qu’à celles de notre Dieu immuable (Ps 102.27 ; Hé 13.8). Car nous ne pouvons pas toucher physiquement le visage de Dieu.

Jérémie illustre clairement les conséquences de trouver la protection dans une forteresse humaine : « Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme, qui prend la chair pour appui, et qui détourne son coeur de l’Éternel ! Il est comme un misérable dans le désert, et il ne voit point arriver le bonheur ; il habite les lieux brûlés du désert, une terre salée et sans habitants » (Jé 17.5,6).

En tant que croyants, nous ne pouvons prétendre porter du fruit en tout temps, à moins d’avoir pris l’engagement de servir uniquement le Seigneur – non seulement en actions, mais aussi par ce qui nous motive (v. 7-10). Lorsque la tentation de rechercher la sécurité chez les autres nous assaille (És 2.22), si nous faisons de Dieu notre haut lieu, celui vers qui nous tournons les regards, nous trouverons la liberté.

À lui seul soient toute la gloire, l’honneur et la louange (1 Ti 1.17).