En 1980, une femme a sauté dans un bus pendant le marathon de Boston. Rien d’important, sauf pour un menu détail. Elle était censée courir le marathon ! Plus tard, elle est revenue dans la course, mais beaucoup trop tôt. Elle a terminé loin devant toutes les autres compétitrices féminines. Des questions ont vite surgi lorsqu’il est devenu évident qu’elle n’avait pas l’air d’une personne qui venait de courir un marathon. En fait, elle n’avait même pas l’air d’une coureuse !

Lors d’une bataille des temps anciens, l’armée de Juda n’avait pas l’air d’avoir remporté une grande bataille. Mais ils l’avaient fait. Des messagers sont venus informer le roi Josaphat : « Une multitude nombreuse s’avance contre toi » (2 Ch 20.2). Cette nouvelle a rempli le roi de « frayeur » (v. 3). Ce qu’il a fait ensuite ne semble pas digne d’un bon dirigeant. Mais ça l’était.

Tout d’abord, il a demandé au peuple de jeûner et prier. Il a ensuite reconnu la suprématie de Dieu et ses relations passées avec le peuple juif (v. 6), et il a évoqué la promesse que Dieu avait faite : « N’est-ce pas toi, ô notre Dieu, […] qui l’as donné [le pays] pour toujours à la postérité d’Abraham qui t’aimait ? » (v. 7.)

Ensuite, il a reconnu son besoin : « [Nous] ne savons que faire, mais nos yeux sont sur toi » (v. 12). Finalement, le roi était prêt à conduire son peuple à la bataille. Ce ne sont pas de puissants guerriers qu’il a choisis pour marcher devant l’armée, mais des chantres, proclamant l’amour de Dieu en chantant (v. 21). Les résultats ont été surprenants. Leurs futurs attaquants s’en sont soudain pris l’un à l’autre (v. 22,23). Il ne restait plus aucun ennemi contre lequel l’armée de Juda pouvait se battre (v. 24). Le résultat final ? « [Le] royaume de Josaphat fut tranquille, et son Dieu lui donna du repos de tous côtés. » (v. 30).

Les apparences peuvent être trompeuses. Notre grand Dieu est toujours fiable, mais jamais prévisible.