La question du mal est la première raison que les gens invoquent pour ne pas croire en Dieu. Ils allèguent qu’un Dieu bon ne permettrait pas au mal d’exister, et qu’un Dieu omnipotent serait capable de l’éradiquer. Pour eux l’existence du mal signifie donc que Dieu n’est ni infiniment bon ni tout-puissant, si bien qu’ils en concluent qu’il n’y a pas de Dieu.

Les chrétiens ne peuvent pas résoudre le problème du mal – personne ne le peut. Mais nous en avons plus à dire sur le sujet que n’importe qui d’autre. Premièrement, le théisme prévaut sur l’athéisme. Envisagez l’horreur de croire que le mal existe, mais pas Dieu. Si le monde n’était qu’une série d’événements fortuits, qu’est-ce qui nous empêcherait d’être frappés à mort par ricochet, c’est-à-dire à l’aveuglette ? Mais nous vivons comme si notre monde était gouverné par un Dieu. Chaque fois que nous quittons la maison, nous estimons qu’il n’y a pas de risque à sortir.

La croyance en Dieu a inspiré Job à le mettre au défi : « Qu’est-ce que tu as à me reprocher ? Dis-le-moi. Est-ce que cela te plaît de m’écraser ? » (Job 10.2-3 ; Darby). Imaginez dans quel état de détresse il se serait trouvé s’il n’avait pas cru en Dieu. Où serait-il allé avec sa plainte ?

Deuxièmement, le christianisme l’emporte sur tous les autres théismes. Nous, les chrétiens, avons un Dieu transcendant qui nous protège, et nous avons aussi un Dieu qui a souffert et qui comprend ce que nous vivons. Jésus « est capable de souffrir avec nous dans nos faiblesses. En effet, comme nous, il a été tenté en toutes choses » (Hé 4.15 ; Darby). Et « du fait qu’il a souffert lui-même et qu’il a été tenté, il peut secourir ceux qui sont tentés » (2.18).

Nous ne savons pas pourquoi Dieu permet au mal d’exister, mais nous savons que lui aussi a dû l’affronter. Personne n’a souffert du mal plus que Jésus. Lorsque vous répandez votre douleur en prière, vous criez à celui qui vous comprend.