L’année dernière, un homme a rédigé sa propre nécrologie avant de mourir du cancer. Le texte était empreint de son sens de l’humour, mais il renfermait également une très sérieuse confession. Cet homme de 59 ans avait volé le coffre-fort d’une entreprise lorsqu’il était jeune et il avait menti au sujet d’un doctorat qu’il n’avait jamais obtenu. Dans la mort, ses péchés secrets ont été révélés. Son aveu posthume a mis au jour des choses qu’il avait eues sur la conscience pendant de nombreuses années.

Paul a écrit que nous n’avons pas à nous affectionner « aux choses de la chair » car « ceux qui vivent selon l’Esprit s’affectionnent aux choses de l’Esprit » (Ro 8.5). Ça ne veut pas dire que nous ne devrions pas nous sentir coupables pour les péchés du passé qui n’ont pas été confessés, mais que nous pouvons avoir la victoire sur l’emprise du péché dans notre vie aujourd’hui.

Paul explique que « l’affection de l’Esprit, c’est la vie et la paix » (v. 6). Sans la présence du Saint-Esprit dans notre vie, nous sommes condamnés à une « mort » spirituelle (v. 2,6). Toutefois, Paul ajoute : « Vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l’Esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous » (v. 9). L’Esprit nous permet d’être libérés de l’emprise du péché et de la mort.

Est-ce que cela veut dire que nous ne pécherons plus après avoir reçu le salut en Jésus ? Non. Même si le Saint-Esprit habite en nous, nous péchons. Ceci dit, il est plus grand et plus fort que tout ce que nous rencontrerons sur terre, et c’est pour cette raison que nous pouvons marcher avec Jésus dans la lumière et la vie.

Comme le dit Paul : « Si vous vivez selon la chair, vous mourrez ; mais si par l’Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez » (v. 13). Vivons dès aujourd’hui dans et par la puissance du Saint-Esprit !