Dieu est plus grand que notre honte. Parce qu’il n’avait pas réalisé cela, la vie Saül a connu une fin tragique. En guerre contre les Philistins, les Israélites étaient en train de perdre la bataille sur le Mont Guilboa. Ce jour-là, les Philistins avaient tué les trois fils de Saül et l’avaient blessé. S’il était capturé, il avait de fortes chances d’être humilié, torturé et tué. Incapable de supporter une telle honte, Saül s’est enlevé la vie. Ce geste désespéré révèle des problèmes bien plus grands et bien plus sombres directement liés à son infidélité et à sa désobéissance envers Dieu.

Le suicide de Saül n’est pas le seul suicide rapporté dans les Écritures (Jg 9.50-57 ; 16.21-31 ; 2 S 17.23 ; 1 R 16.15-20 ; 1 Ch 10.4,5). Les dénominateurs psychologiques les plus fréquents semblent être la honte qui naît de la culpabilité, de la défaite et de l’échec (2 S 17.23 ; 1 R 16.18 ; Mt 27.5 ; Ac 16.27). L’individu qui commet un tel acte usurpe la souveraineté de Dieu.

Puisqu’il est le Créateur, Dieu a l’autorité sur sa création et a toujours le dernier mot sur la vie et la mort (Ge 2.7 ; Job 1.21 ; Ps 139.13-15). Donc, enlever la vie, même sa propre vie, est un péché (Ex 20.13). C’est une violation des commandements de Dieu d’aimer et de respecter les autres comme soi-même (Lé 19.18 ; Mt 7.12 ; Ép 5.29).

La honte et l’humiliation peuvent être difficiles à supporter, au point de pousser bien des gens, même des croyants, à choisir le moyen le plus facile et le plus direct de s’en sortir : le suicide. Toutefois, Dieu est plus grand que notre honte, et rien ne peut nous séparer de son amour manifesté en Jésus-Christ (Ro 8.35-39), pas même le suicide.

Dans les moments sombres de notre vie, recherchons un peu d’espoir auprès des autres croyants en Jésus, en nous rappelant celui qui a porté notre honte afin que nous ayons la vie en abondance (Jn 10.10 ; Hé 12.2).