La guérison n’a jamais été un sujet bien défini pour moi. Bien que je n’aie jamais fait l’expérience d’une guérison physique miraculeuse, j’ai vu la main providentielle de Dieu à l’oeuvre dans mon corps et celui d’autres.

Mais ma théologie et ma mise en pratique se sont souvent heurtées dans les moments où je ne voyais pas Dieu agir selon mes espérances. Cependant, Dieu m’a aidée à faire un grand pas dans la compréhension lors d’un service jeunesse alors que je me suis avancée afin de recevoir une prière pour une déchirure du ménisque.

J’étais émue d’être le sujet de prière des adolescents qui étaient rassemblés autour de moi, particulièrement du fait que beaucoup d’entre eux ont du mal à croire que leurs prières sont valides ou désirées. Mais le plus grand honneur m’est parvenu d’une prière faite par une femme de 27 ans qui fait partie de notre équipe de pastorale jeunesse. Dans sa vie, la réponse de Dieu à son cancer a passé par une mastectomie, et non une délivrance miraculeuse. J’étais profondément touchée qu’elle prie pour mes besoins, et j’ai vu à ce moment-là la grandeur de Dieu et la complexité de ses voies. Ma déchirure mineure du ménisque, sa bataille entre la vie et la mort, et un Dieu fidèle. La prière est un lieu de profonds privilèges.

Romains 11.33,34 nous rappelle que les voies de Dieu sont au-dessus de toute compréhension. Mais il y a certaines choses que nous pouvons assurément savoir à propos de la guérison :
• la mort et la résurrection de Jésus guérit nos blessures (És 53.5 ; 61.1-3 ; Mt 11.2‑5) ;
• le triomphe de Jésus ne s’est pas fait sans souffrance (És 53.3,4 ; Mc 8.31) ;
• Dieu ne rejette pas nos demandes d’interventions miraculeuses, mais au contraire, il s’en réjouit et les encourage (Ja 5.13-18).

Tout comme l’aveugle de Marc 8 qui n’a pas connu la guérison de la même manière que d’autres ayant été guéris, c’est aussi le cas de nos histoires qui varient selon la façon dont Dieu exécute ses plans dans nos vies.