Selon l’Organisation mondiale de la santé, les Américains sont plus sujets à l’anxiété que le reste de la population mondiale. L’enquête révèle que 31 % des Américains souffriront de ce trouble à un moment donné dans leur vie. Les principales causes de l’anxiété sont l’argent, le travail et la pression sociale. Toujours selon cette enquête, l’anxiété des Américains est cinq fois plus élevée que celle des habitants du tiers-monde.

Bien avant que l’Organisation mondiale de la santé ait recueilli ces données et tiré ses conclusions, Jésus savait que le coeur humain était sujet à l’anxiété. Ainsi, sur une colline en pente de la Galilée, dans le sermon le plus percutant jamais entendu, Jésus expose plusieurs raisons pourquoi il est irrationnel que ses disciples vivent sous l’emprise de l’anxiété.

Selon lui, il est irrationnel de s’inquiéter, parce que la vie est plus que la nourriture et le vêtement (Mt 6.25). Dieu connaît les besoins de ses enfants et il y répond (v. 26), l’inquiétude n’accomplit rien (v. 27), et elle est impie (v. 32). Les enseignements de Jésus s’opposent à l’erreur qui nie l’amour et la bienveillance de Dieu en prétendant que nous sommes en mesure d’assurer nous-mêmes notre avenir en comblant provisoirement nos besoins vitaux.

Comment pouvons-nous diminuer nos inquiétudes ? Tout d’abord, en demandant à Dieu de sonder notre coeur et de pénétrer les pensées qui nous bouleversent (Ps 139.23 ; Semeur). Puis, en rejetant notre fardeau sur l’Éternel (Ps 55.22 ; Semeur ; Ph 4.6,7). Ensuite, en croyant que notre Père céleste connaît nos besoins et qu’il prendra soin de nous (Mt 6.32) ; son amour inébranlable nous soutiendra, et sa consolation encouragera nos coeurs (Ps 94.18,19).

Finalement, en centrant notre vie sur Dieu et en nous laissant diriger par le Saint-Esprit (Mt 6.33 ; Ro 8.6). Si nous nous confions en Dieu en périodes d’inquiétude, notre vie témoignera de la bénédiction et de l’espoir que lui seul peut apporter (Jé 17.7,8).